Méditation quotidienne du vendredi 7 avril : La Lumière de la Passion (No 201 – série 2022 – 2023)

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Évangile du Vendredi 7 avril 2023 – Vendredi de la Semaine Sainte (tiré du Prions en Église et pour les personnes qui voudraient s’abonner au Prions)

Passion de notre Seigneur Jésus Christ Jn 18, 1 – 19,42

L. En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : ✠ « Qui cherchez-vous ? » L. Ils lui répondirent : F. « Jésus le Nazaréen. » L. Il leur dit : ✠ « C’est moi, je le suis. » L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau : ✠ « Qui cherchez-vous ? » L. Ils dirent : F. « Jésus le Nazaréen. » L. Jésus répondit : ✠ « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre : ✠ « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre : A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » L. Il répondit : D. « Non, je ne le suis pas ! » L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. Jésus lui répondit : ✠ « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. » L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » L. Jésus lui répliqua : ✠ « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » L. Pierre le nia et dit : D. « Non, je ne le suis pas ! » L. Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : A. « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » L. Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : A. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » L. Ils lui répondirent : F. « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. » L. Pilate leur dit : A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » L. Les Juifs lui dirent : F. « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. » L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. Jésus lui demanda : ✠ « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » L. Pilate répondit : A. « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » L. Jésus déclara : ✠ « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » L. Pilate lui dit : A. « Alors, tu es roi ? » L. Jésus répondit : ✠ « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » L. Pilate lui dit : A. « Qu’est-ce que la vérité ? » L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : A. « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? » L. Alors ils répliquèrent en criant : F. « Pas lui ! Mais Barabbas ! » L. Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : F. « Salut à toi, roi des Juifs ! » L. Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : A. « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » L. Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : A. « Voici l’homme. » L. Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » L. Pilate leur dit : A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » L. Ils lui répondirent : F. « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : A. « D’où es-tu ? » L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : A. « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » L. Jésus répondit : ✠ « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : F. « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. » L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : A. « Voici votre roi. » L. Alors ils crièrent : F. « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » L. Pilate leur dit : A. « Vais-je crucifier votre roi ? » L. Les grands prêtres répondirent : F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.
Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ». Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” » L. Pilate répondit : A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : A. « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : ✠ « Femme, voici ton fils. » L. Puis il dit au disciple : ✠ « Voici ta mère. » L. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : ✠ « J’ai soif. » L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : ✠ « Tout est accompli. » L. Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

Méditation

Chaque Vendredi Saint, la liturgie nous propose la Passion du Christ à travers l’Évangile de Jean, un long texte chargé de réalisme historique et d’une forte intensité dramatique avec d’extraordinaires dialogues entre Jésus et Pilate, Pilate et la foule, Jésus, Sa mère et Son disciple bien-aimé; un texte profondément théologique avec des renversements fulgurants. Cette lecture pourrait nous mettre mal à l’aise, la mémoire de l’injustice criminelle infligée à Jésus qui subit d’épouvantables supplices corporels et qui se retrouve seul face à une mort inique et absurde ravive sans doute en nous, les cruautés de notre monde et le sentiment d’impuissance devant le mal qui s’abat sur les innocents et les justes. Les différents personnages qui prennent part à cette histoire de la Passion révèlent assurément quelque chose de la misère humaine, de ses limites et de ses blessures. Ne sont-ils pas en quelque sorte des miroirs qui reflètent ce qui se passe encore dans notre monde?

La vie humaine du Christ se résumerait-elle à l’échec ? Et de facto la nôtre ? Ce malaise pourrait bien être une porte d’entrée à travers laquelle la Passion du Christ illuminerait, ne serait-ce que d’une manière infinitésimale, le mystère éternel de la Croix, l’Amour infini du Sauveur qui s’est dessaisi de sa vie, pour chacun.e de nous. Il s’agit de laisser la lumière de la Passion, pénétrer jusqu’aux racines de notre être pour nous révéler le visage mystérieux de Dieu, un Amour livré aux hommes.

Pilate demande : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ironie de sa part? Vraie questionnement? Nous ne le saurons jamais. Le Christ qui se tenait silencieux, calme et paisible devant lui, laissait entrevoir la liberté et la dignité de l’Homme, une vocation de grandeur que Pilate n’a pas osé accueillir bien qu’elle l’ait bouleversé à un certain moment. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Juge de ce monde et en ce monde, Pilate ne prononce pas de sentence finale, il se borne à livrer Jésus aux Juifs, à le remettre à la foule. Cette Vérité de Dieu, manifestée dans la personne du Christ, se propose encore aujourd’hui à nous; elle ne s’imposera jamais, elle attendra toujours notre libre adhésion et notre ouverture à tout ce qui fait obstacle en nous à son écoute : enfermement, blessures, paralysies… La refuserons-nous à l’instar de Pilate, ou oserons-nous la recevoir avec tous les risques qu’implique cette adhésion?

« Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne, qui se dit en hébreu Golgotha. » À la cruauté et à la haine de ceux qui le condamnaient, Jésus n’a pas choisi la voie facile, Il a répondu par l’Amour en prenant la voie de la Croix. Un choix difficile à comprendre… « Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne » (Jn 10,18). Jésus a choisi de ne pas se sauver de la Croix, afin de nous sauver à travers Sa Croix. Seul l’Amour est chemin de Salut, mais Il doit traverser les souffrances et la mort de notre vie afin de nous frayer le chemin de notre propre salut. Par Son Amour élevé avec Lui sur la Croix, Il nous invite à faire de toutes nos croix des témoignages et des chemins d’amour. Pendant son chemin de Croix et son agonie, le Christ s’est enfoncé dans nos ténèbres les plus redoutables et dans nos souffrances les plus épouvantables. Toute Son existence sur la terre est une parabole qui trace le chemin du retour de l’humain vers Dieu et Sa Passion est l’apogée de ce parcours, où Il met en pratique les préceptes des Béatitudes. En acceptant le chemin de Sa Croix, Jésus ouvre la voie vers Sa résurrection, et nous ouvre la voie vers la Vie éternelle. Le débordement d’Amour dont témoigne la Croix nous révèle les secrets du cœur divin, l’Amour de Dieu précède et surpasse tous nos mérites, Il s’offre à nous gratuitement, nous conduit vers la Source de Vie et nous permet de faire de toutes nos croix ainsi que de notre propre mort un choix libre qui nous ouvre à la vraie Vie et qui fait éclore en notre vie le germe de la résurrection.

« ‘Tout est accompli’ Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit ». Jésus était dans un état qui le rendait incapable d’enseigner ni d’agir, et c’est justement dans toute cette pauvreté qu’Il a posé l’acte suprême de sa liberté qui marquera à jamais la gloire de Sa vie terrestre : en redonnant Sa vie humaine au Père, Il s’envahit de Sa vie divine et nous La communique par Son esprit; en accomplissant Sa vie filiale il la communique à chacun.e de nous pour accomplir la nôtre.

Aujourd’hui, en ce Vendredi Saint, nous sommes invités à venir s’agenouiller au pied de la Croix, à contempler le corps de l’Amour crucifié et à nous laisser envahir par la lumière de Sa Passion; elle nous révèlera notre prix aux yeux de Dieu et nous dira que notre vie est mesurée par celle de Son Fils.

Contemplons et méditons la Passion du Christ, pour y creuser une voie d’humilité et d’infaillible espérance dans nos vies. Puisse-t-elle nous dévoiler la source de la Vie infinie en nous, sur laquelle nous avons à veiller par une fidélité de chaque instant à Sa Parole; et faire retentir sans cesse en nous l’écho de cet appel d’Amour, qu’il nous faut accueillir au rythme des battements de notre cœur.

Gladys EL Helou (gladyshelou@gmail.com)

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